Félicitations ! Quand on achète un piano traditionnel et acoustique, c’est qu’on attache une certaine importance à des valeurs telles que la qualité, la tradition, la culture, etc. Aujourd’hui encore, le piano est l’instrument parfait pour démarrer une carrière musicale, jouable aussi bien sur scène qu’à la maison, où il ajoutera également une indéniable touche esthétique ! Enfin, pour certains, il pourra même faire office d’investissement patrimonial.
Le piano fait toutefois face à une certaine concurrence, aussi bien dans le domaine acoustique que numérique. C’est un sujet auquel il conviendra de réfléchir. Si vous êtes vraiment soucieux de votre budget, vous préférerez sans doute porter votre choix sur un autre type d’instruments qu’un piano acoustique (droit ou à queue) qui peut facilement coûter plusieurs milliers d’euros. Sans compter que le marché de l’occasion est assez risqué pour ce type d’instruments.
Au-delà des pianistes à proprement parler, le piano peut également trouver sa place auprès d’autres instrumentistes et chanteurs. Le répertoire des œuvres créées spécifiquement pour cet instrument est immense. Les partitions pour piano existent dans tous les styles : de la musique classique (l’incontournable « Lettre à Élise »…) en passant par le jazz et la pop jusqu’aux musiques de film ou le néo-classique. Mais il s’agit également d’un instrument fantastique pour la composition et l’improvisation.
Avant l’achat, le mieux est d’essayer par soi-même différents pianos. Ça vaut le coup de visiter le showroom de Thomann : au-delà de l’expérience excitante, cela permet de trouver assez rapidement ce que l’on cherche. Il est également important de se renseigner.
Ce guide d’achat permet de trouver le piano le plus adapté pour jouer à la maison ou sur scène. Notre guide en ligne des pianos fournit encore davantage d’informations à ce sujet. Enfin, le rayon pianos de Thomann répond à toutes les questions, que ce soit à l’adresse mail klaviere@thomann.de ou par téléphone au +49 (0)9546-9223-34.
Comme l’acquisition d’un instrument de musique est toujours une question de confiance, la garantie de 30 jours « satisfait ou remboursé » est là pour pouvoir acheter en toute sécurité et sérénité. Ensuite, la garantie de 3 ans** permet de profiter longtemps de son instrument.
Que ce soit pour les débutants ou pour les professionnels, les critères de choix sont les mêmes. La règle d’or est ici la même que pour d’autres instruments : on doit avoir un coup de cœur. Ni le prix ni le nom du facteur (fabricant de piano) ne doivent influer ici, mais plutôt les sensations de jeu : la qualité du clavier, la manière dont la mécanique réagit au toucher et surtout le plaisir sonore ! Si en plus de cela, le piano plaît également visuellement (par exemple si sa couleur s’accorde à celle de votre intérieur…) et que tout cela entre dans le budget initialement prévu – que demander de mieux ?
Quand on souhaite débuter sur un piano acoustique, on peut être tenté par la location d’un instrument. Cela permet d’obtenir un piano potentiellement de bonne qualité à un tarif sensiblement plus bas que le prix d’achat. Mais ce calcul ne s’avère pas toujours intéressant. En effet, ceux qui souhaitent ne se faire qu’une idée avant de vraiment se lancer devront considérer que pour l’équivalent financier d’environ deux ans de location, ils peuvent obtenir un piano numérique qui leur appartiendra, et dont ils pourront disposer ensuite à leur guise sans engagement contractuel – quitte à le revendre. Au final, la solution du piano numérique présente moins de risque et peut s’avérer financièrement plus attractive.
Parmi les pianos acoustiques, on différencie le piano à queue (« grand piano » en anglais) du piano droit (« upright piano » en anglais, et encore appelé « pianoforte » en Italie, même si en France ce terme désigne surtout un type de piano fabriqué jusqu’au 19e siècle uniquement). Un piano numérique, et notamment un piano numérique de scène compact, présente un certain nombre d’avantages évidents par rapport à un modèle acoustique : il est moins cher, transportable, connectable en MIDI et / ou USB à un ordinateur, ne nécessite pas d’accordage et peut être jouable silencieusement via un casque à toute heure du jour ou de la nuit, là où l’on doit négocier avec les voisins les moments de pratique musicale sur un piano acoustique. Ce dernier, qu’il soit droit ou acoustique, entraîne des coûts supplémentaires tels que l’accordage des notes, et parfois même le réglage du clavier.
Mais il faut reconnaître une chose : seuls les pianos acoustiques apportent les sensations sonores et ergonomiques d’un véritable instrument. La répartition du son dans l’espace, la vibration des touches ainsi que des autres éléments mécaniques et tous les autres micro-facteurs qui interviennent dans l’expérience pianistique ne sont que difficilement simulables sur un piano numérique, même parmi les plus chers.
Si le piano droit et le piano à queue vivent et vibrent tout autant l’un que l’autre, chacun le fait toutefois à sa manière. Le piano à queue est construit différemment que le piano droit, ses cordes étant notamment disposées horizontalement. Ces différences se traduisent dans les sensations et les techniques de jeu, avec par exemple la possibilité de répéter rapidement l’action sur les touches, ou une qualité sonore accrue entre autres par une présence plus marquée des basses. De plus, une fois que l’on ouvre le couvercle d’un piano à queue, on peut « sonoriser » un plus large public. Le piano à queue est donc l’instrument idéal pour la scène, ou pour les espaces intérieurs de bonne taille.
Constitution
Le corps d’un piano – en partie constitué de poutres de bois – inclut un cadre en fonte qui garantit la stabilité de l’ensemble. À l’intérieur, on trouve les cordes et la mécanique à marteaux. En-dessous se situent les pédales, indispensables elles aussi au jeu pianistique.
Clavier
Le clavier comporte 88 touches au total. Il déclenche mécaniquement les marteaux qui viendront frapper les cordes. Ce système fut perfectionné au 19e siècle, et se laisse expliquer plutôt facilement : lorsque l’on enfonce une touche, un marteau vient frapper une corde – plus exactement un ensemble de cordes « accordées » pour ne former qu’un son. Dans les octaves les plus élevées, ces cordes sont réunies par groupes de 3. Lorsque le marteau frappe, les cordes sont mises en vibration. Lorsqu’on relâche la touche, on stoppe ladite vibration en faisant retomber un étouffoir avec une feutrine sur les cordes concernées. À ce moment-là, le son meurt. Le clavier répond à l’intensité de jeu : plus on frappe une touche fort, plus haut sera le volume sonore.
Pédales
Traditionnellement, les pianos droits et à queue disposent d’au moins deux pédales : une pédale de sustain (pédale « forte ») à droite et une pédale douce (pédale « una-corda »). La pédale de sustain permet de maintenir le son des notes jouées même lorsque l’on a relâché les touches. On peut alors choisir de conserver plusieurs notes individuelles ou accords dans l’espace sonore. La pédale de gauche agit totalement différemment. Sa fonction est d’adoucir le son. Mécaniquement, cela se traduit différemment sur un piano droit que sur un piano à queue. Sur ce dernier, toute la mécanique se décale de côté, de sorte que le marteau ne frappe plus qu’une seule corde au lieu du groupe cité plus haut (d’où le nom italien « una-corda » = « une corde). Sur un piano droit, la distance entre le marteau et les cordes est réduite. Quand il y a une troisième pédale, elle se situe au milieu. Il s’agit également d’une pédale de sourdine, mais plus efficace en ce qu’elle empêche les étouffoirs de se lever.
Sonorité
D’un piano à l’autre, les sensations de jeu peuvent varier, mais également la sonorité. Un piano peut ainsi sonner de manière très « chaude » (idéal pour les œuvres classiques romantiques) ou s’imposer par un son clair et brillant (parfait pour le classique « pur et dur » et la pop). Dans le néo-classique actuel, les artistes aiment influer sur la sonorité de l’instrument en jouant avec la pédale du milieu.
On distingue deux types de pianos acoustiques : ceux qui le sont à 100%, et les pianos hybrides. Dans cette seconde catégorie, on range les instruments qui sont à la fois acoustiques et numériques. On peut rendre silencieuse la partie acoustique, et ne laisser résonner que la partie numérique à travers un casque. Cela concerne notamment les séries « Silent » de Yamaha, « AnyTime » de Kawai ou encore « TwinTone » de Schimmel, séries dont les noms parlent d’eux -mêmes. Ces pianos offrent les avantages des deux mondes, acoustique et numérique.
Les pianos ne sont pas un produit de masse, mais Thomann propose tout de même une centaine de modèles différents, ce qui permet de se faire une bonne idée du marché. Yamaha ou Kawai profitent de leur très longue expérience. Mais des marques telles que Seiler, Blüthner et surtout Steinway & Sons comptent parmi les fabricants les plus renommés – ce qui se traduit également dans le prix.
C’est parmi les pianos droits que l’on trouve la plus grande diversité de modèles. C’est également dans cette catégorie que l’on trouve les pianos les moins chers, débutant à moins de 4000€ pour un K 15 E E/P Piano de Kawai ou le très populaire b1 PE de Yamaha.
Les Silent Pianos de Yamaha démarrent à 6000€ pour un b1 SC2 PW. Les modèles plus chers incluent surtout des fonctionnalités plus nombreuses. Par exemple, l’U1 SH2 PE Silent Piano propose entre autres un système d’enregistrement audio via USB, ou les sonorités de modèles célèbres de pianos à queue.