Le Novation Peak est une machine remarquable pour ses fonctionnalités, sa construction et son prix juste. Pourtant je l?ai retourné après deux semaines de test et je vais m?en expliquer. A la base, il y a un projet. Après des années sur PC et virtual synths, j?avais envie de renouer avec une approche plus naturelle, spontanée et musicale. Moins de programmation, plus d?expression. Le Novation Peak riche de ses 3 oscillateurs (et 17 tables d?ondes), de son filtre analogique, de 3 LFOs et sa matrice de 16 points de modulations avec une majeure partie des contrôles en façade est le choix naturel pour qui veut renouer avec la réalité du matériel sans sacrifice sur les fonctionnalités. Malheureusement il manque un élément essentiel : le son. Il faudra faire un grand usage des modulations, LFOs et autres subterfuges (ex : effets) pour mettre un peu d?air et de vie dans ce son que je trouve généralement terne. J?en viens à questionner le paradigme avancé par novation : le meilleur du digital et de l?analogique. Sauf qu?il s?agit de synthèse soustractive et donc le filtre analogique ne peut ajouter ce qui manque dès le départ, il continue de retirer? Même ovsersamplés à 24MHz (attention, c?est du sigma delta, DAC 1 bits, petit abus de language dans la comm à mon avis?) j?ai finalement l?impression d?être sur un VST (Massive allégé like) avec contrôleur midi. Je pense à présent me rediriger vers des synthés plus simples mais avec plus de caractère, un REV2 par exemple.