
Le Mastering, c’est quoi au juste ? Après l’écriture, l’enregistrement et le mixage, le mastering est la dernière étape de la réalisation d’un titre ou d’un album. Faut-il le faire réaliser par un studio pro ou est ce que l’on peut le faire soi-même ? Cela te paraît toujours flou ? Nous allons nous y intéresser en détail ! 👇
Le principe du mastering
Le mastering est la dernière étape de production d’un titre. Enregistrement, Editing, Arrangement, puis Mixage et enfin, Mastering. Le mixage vient d’être terminé, et maintenant que la chanson sonne bien, il faut aussi l’adapter. Il faut la préparer à être écoutée partout. iPhone, chaîne Hi-Fi, casque, écouteurs, en voiture ou en encore en club, il faut que cela sonne bien partout. L’objectif principal du mastering est donc de rendre l’ensemble d’un album/EP/titre homogène sur tous les supports. Il sert également à homogénéiser les différentes pistes d’un album en terme de volume et de couleur.
Les outils
Idéalement, le mastering est réalisé par un spécialiste expérimenté, doté d’une paire d’oreilles « fraîches », c’est à dire un ingénieur du son spécialisé, qui n’a pas passé des heures sur le mixage du morceau ou de l’album. Il va utiliser des circuits analogiques ou virtuels qui vont lui permettre de modifier le son.
Le fichier audio stéréo créé lors du mixage va être traité avec ces outils. Parmi les outils utilisés, on peut nommer l’égalisation, la compression, la limitation, la saturation et l’élargisseur stéréo. On parle ici de réglages beaucoup plus subtils que lors du mixage !
L’ingénieur mastering va traiter les déséquilibres du spectre audio en « nettoyant » certains signaux trop présents ou en en amplifiant d’autres avec l’égaliseur. Il va utiliser la compression et la limitation pour gagner en consistance et améliorer le confort d’écoute de l’auditeur qui n’aura pas à ajuster constamment le volume, mais aussi pour homogénéiser les différents signaux d’un morceau. La compression et la limitation sont encore utilisés pour gonfler le volume perçu, la fameuse « Loudness War ». Attention cependant à ne pas tuer la dynamique du morceau en voulant sonner aussi fort que certaines grosses productions. On se sert aussi parfois de la réverb à faible dose pour donner de la cohésion et de l’homogénéité au mix.
Les studios pros disposent le plus souvent d’une pièce dédiée au mastering, traitée acoustiquement. Ils sont également équipés d’outils analogiques haut de gamme conçus spécialement pour le mastering. Parmi ces outils, l’égaliseur Manley Massive Passive ou encore le compresseur Neve 33609 Stereo Limiter/Compressor. Un compresseur multi-bandes comme le Tube-Tech SMC B2 permet des réglages encore plus précis grâce à ses différentes bandes de fréquences.
Facile, le Mastering ? Erreur !
Ce qui peut sembler facile aux premiers abords est en fait tout un art. Et pour l’instant, même les plateformes qui vendent un mastering automatique (coucou SoundCloud) ou les plugins et leurs presets adaptatifs par IA n’arrivent pas à faire aussi bien que nous ! Négliger cette étape est encore une erreur à l’heure où l’on parle.
Les fondus, l’ordre des morceaux sur un album, les temps de silence entre les morceaux sont autant de choses à prendre au sérieux. Les normes audio et la conversion vers différents supports nécessitent des réglages précis et des outils de qualité.
Ce n’est pas seulement le cas pour le pressage d’un vinyle, mais cela concerne aussi le taux d’échantillonnage, le dithering, le noise-shaping. L’ingé-son mastering s’équipe donc de routeurs dédiés comme le Dangerous Music Liaison et de convertisseurs AN/NA/contrôleurs de monitoring de haute qualité.
On peut définitivement parler de la « guerre » entre les adeptes du tout analogique (« les plugins c’est de la merde ») et les adeptes du numérique (« on peut tout faire avec des plugins, ils sont aussi puissants que les gros périphériques analogiques hors de prix »). Il y a des avantages de chaque côté, on comprend que les utilisateurs de plugins à quelques centaines d’euros (ou crackés) veulent se sentir légitimes à masteriser. Quant à eux, les anciens qui ont des milliers d’euros de matos dans des racks et qui voient arriver des plugins du jour au lendemain ont aussi le droit de ne pas être contents !
Le Mastering, on peut le faire soi-même ?
Déjà, oublie le « mastering » par IA ! Pour le moment, rien ne rivalise avec le savoir faire humain. A voir dans 5 ans comment cela évolue…
Et la meilleure réponse à « Le Mastering, on peut le faire soi-même ? » est… La compétence s’achète ou s’acquiert avec le temps. On peut faire un mastering soi-même. C’est comme un gâteau, il sera bon si on le fait nous même mais le pâtissier pro aura de meilleures finitions.
Si suivre des tutos t’intéresse, je t’invite à aller voir ce que nous proposons sur notre chaîne « Thomann Bedroom Producers« . Tutos mixage, mastering et bien plus ! 👇
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En bref, ce n’est pas OBLIGATOIRE de faire appel à un studio de mastering pour tes chansons. La première chose à prendre en compte est l’acoustique de ta pièce qui doit être sous-contrôle. Les enceintes de monitoring doivent sonner le plus neutre possible et être adaptées à ta pièce.
👉Voir nos équipements pour traiter ta pièce ici👈
- Vicoustic VicStudio Box White
- HOFA Akustikset Profi
- Vicoustic Super Bass Extreme Ult Oak
Il n’est pas toujours nécessaire d’avoir les gros racks hors de prix pour donner la touche finale à ton morceau, on trouve aujourd’hui beaucoup de logiciels qui font le boulot. La plupart sont même utilisés en studio professionnels, les plugs-ins UAD notamment. On trouve d’autres sets de plug-ins dédiés au mastering de très bonne qualité. Tu faire ton choix ? Prends la suite iZotope Ozone ou celle de chez IK Multimedia et Slate Digital.
Le Mastering, c’est quoi ? – Ton avis
Le mastering est une étape cruciale pour faire sonner tes productions musicales. Ce n’est pas qu’une histoire de matos et il ne suffit pas de tourner quelques boutons pour parvenir à un bon résultat. Patience, écoute et compréhension de la musique sont autant de qualités requises par l’ingé-son mastering, et celles-ci ne se trouvent pas au format hardware ni en plug-ins 🤭
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Kobler dit:
bonjour
la musique est un plaisir depuis l’âge de 12 ans je suis Multi Instrumentiste et je compose mes morceaux seul
j’enregistre chez moi avec Cubas en temps Amateur . comme il et pas mal complais Cubas j’ai par moment du mal a me décidé du choix de différent sons
donc le mastering peu devenir très vite un casse tête
cordialement
roland